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Le secret de la pierre de vie

E-BookEPUBePub WasserzeichenE-Book
206 Seiten
Französisch
Books on Demanderschienen am31.05.20221. Auflage
C'est une histoire à la fois simple et fantastique. Une histoire d'amour entre deux jeunes gens, Marie et Loïc, mais que la notoriété du père du garçon, gros propriétaire terrien, rend impossible car il pressent pour lui un mariage arrangé et lucratif. Marie se retrouvant enceinte, honteuse de ce que penseraient d'elle ses parents, choisit de s'exiler aidée en cela par le jeune homme qui a bien trop peur de son père pour affronter cette situation qui le dépasse. Il l'envoie chez des cousins éloignés en froid avec celui-ci. Les différentes péripéties amèneront la jeune fille à tomber dans les griffes d'un proxénète qui, sous la menace de s'en prendre à son enfant, l'emmènera à Paris pour la prostituer. Un accident de circulation va venir interférer dans cette histoire, un coma de longue durée pour la jeune fille, différents concours de circonstances, une nouvelle vie qui commencera pour elle qui n'a pas retrouvé la mémoire. Paul, le petit-fils de la soeur ainée de Marie, en découvrant l'existence d'une pierre, sera le lien essentiel pour réunir de nouveau toute cette belle famille. L'histoire se déroule principalement en Bretagne.

Je suis le né le 21 avril 1951 (à Villemomble en Seine-Saint-Denis), habitant de la Brie, retraité des travaux publics. Je suis surtout un habitué de l'écriture poétique. L'envie m'est venue d'écrire un roman après avoir lu une trentaine d'ouvrages de Christian Signol, écrivain du Quercy. Je voulais ressentir, à mon tour, l'émotion suscitée par cet exercice de style et, de fait, la difficulté qu'il en résulte. Nous lisons un livre, assez vite malgré tout, mais nous rendons-nous vraiment compte du niveau de travail que cela représente pour l'auteur. C'est cela que j'ai voulu découvrir et partager en écrivant le mien, le secret de la pierre de vie. Un jour, j'ai écrit ceci sur un bout de papier : « devinant l'inquiétude de ses parents, Paul se ravisa », allez savoir pourquoi, mais j'ai commencé l'écriture de mon roman par ces quelques mots...mehr
Verfügbare Formate
BuchKartoniert, Paperback
EUR12,70
E-BookEPUBePub WasserzeichenE-Book
EUR6,49

Produkt

KlappentextC'est une histoire à la fois simple et fantastique. Une histoire d'amour entre deux jeunes gens, Marie et Loïc, mais que la notoriété du père du garçon, gros propriétaire terrien, rend impossible car il pressent pour lui un mariage arrangé et lucratif. Marie se retrouvant enceinte, honteuse de ce que penseraient d'elle ses parents, choisit de s'exiler aidée en cela par le jeune homme qui a bien trop peur de son père pour affronter cette situation qui le dépasse. Il l'envoie chez des cousins éloignés en froid avec celui-ci. Les différentes péripéties amèneront la jeune fille à tomber dans les griffes d'un proxénète qui, sous la menace de s'en prendre à son enfant, l'emmènera à Paris pour la prostituer. Un accident de circulation va venir interférer dans cette histoire, un coma de longue durée pour la jeune fille, différents concours de circonstances, une nouvelle vie qui commencera pour elle qui n'a pas retrouvé la mémoire. Paul, le petit-fils de la soeur ainée de Marie, en découvrant l'existence d'une pierre, sera le lien essentiel pour réunir de nouveau toute cette belle famille. L'histoire se déroule principalement en Bretagne.

Je suis le né le 21 avril 1951 (à Villemomble en Seine-Saint-Denis), habitant de la Brie, retraité des travaux publics. Je suis surtout un habitué de l'écriture poétique. L'envie m'est venue d'écrire un roman après avoir lu une trentaine d'ouvrages de Christian Signol, écrivain du Quercy. Je voulais ressentir, à mon tour, l'émotion suscitée par cet exercice de style et, de fait, la difficulté qu'il en résulte. Nous lisons un livre, assez vite malgré tout, mais nous rendons-nous vraiment compte du niveau de travail que cela représente pour l'auteur. C'est cela que j'ai voulu découvrir et partager en écrivant le mien, le secret de la pierre de vie. Un jour, j'ai écrit ceci sur un bout de papier : « devinant l'inquiétude de ses parents, Paul se ravisa », allez savoir pourquoi, mais j'ai commencé l'écriture de mon roman par ces quelques mots...
Details
Weitere ISBN/GTIN9782322446889
ProduktartE-Book
EinbandartE-Book
FormatEPUB
Format HinweisePub Wasserzeichen
Erscheinungsjahr2022
Erscheinungsdatum31.05.2022
Auflage1. Auflage
Seiten206 Seiten
SpracheFranzösisch
Artikel-Nr.9518600
Rubriken
Genre9200

Inhalt/Kritik

Leseprobe

II

Il était vingt heures trente, l heure pour Erwan de fermer la porte de l étable. Le ciel s était brusquement assombri en fin de soirée et l orage menaçait. Décidément, ce mois d août était vraiment très capricieux. Soleil, averse, et orages alternés réglaient la vie de Coldez depuis deux bonnes semaines. Le Finistère avait beaucoup souffert à cause de violentes perturbations en cette année mille neuf cent quatre-vingt-quatre.

Erwan avait presque trente ans, il vivait et travaillait à la ferme depuis sa naissance. Sa mère l avait laissé, ou plutôt abandonné, aux fermiers Odette et Antoine Le Caz, et n était jamais revenue le chercher. Erwan était moyennement handicapé par une légère infirmité, une jambe claudicante à cause d une malformation osseuse, mais cela ne le gênait pas trop dans ses différentes tâches quotidiennes.

Il se dépensait sans compter dans les travaux de la ferme. Il se sentait là comme chez lui et considérait les fermiers comme ses parents. Les seuls souvenirs que sa mère lui avait laissés ; un bracelet avec son prénom et un médaillon avec une pierre en pendentif. Erwan, depuis qu il était petit, ne se séparait jamais de son médaillon. Peut-être pensait-il que celui-ci était le seul lien qui l unissait encore à sa mère et que, peut-être un jour, elle reviendrait. Le père Le Caz évitait de lui parler de ce collier, de peur de lui faire de la peine, lui qui n était pas très gai de nature. Dame, ce n est pas toujours facile à vivre quand votre mère vous abandonne sans aucune explication. Erwan rentra dans son chez lui accompagné par les premières gouttes de pluie. Ce lieu, qu il appelait familièrement comme ça, était une dépendance située à côté de la grande maison. Ce n était pas immense mais bien suffisant pour lui tout seul. Le couple de fermiers avait accepté qu il prenne son indépendance, l âge venu, et qu il se sente heureux dans sa petite maison. Il prenait ses repas avec les Le Caz dans la grande bâtisse en pierre de granit. Ces derniers n avaient pas d enfants et étaient heureux d avoir la compagnie de ce grand garçon, pour les épauler et les aimer. Ils lui rendaient d ailleurs bien son affection en le considérant depuis le début comme leur fils.

Erwan se déshabilla mais, soudain, sa poitrine se mit à chauffer et une lumière vive l aveugla. C était son médaillon qui le brûlait et l éblouissait en même temps. Il l enleva à la hâte, le jeta par terre et puis se signa : quelle diablerie étaitce là ? Il essaya bien, en se protégeant la main, de toucher la pierre qui brillait de mille feux, c est alors qu il ressentit une grande chaleur dans tout le corps. La pierre ne le brûlait plus mais elle lui procurait un bien-être intérieur, comme une délivrance. Et soudain, elle retrouva son apparence initiale, elle ne chauffait plus et était redevenue comme avant, brillant de façon naturelle. Erwan ne comprenait pas, était-ce une diablerie, la pierre était-elle magique ou bien étaitce un signe ? C était bien la première fois que sa pierre lui jouait ce genre de tour. Il se signa en disant sa prière et glissa son médaillon à l abri sous son oreiller, en espérant qu il ne ferait pas des siennes dans la nuit. Demain, il en parlerait au père Le Caz qui saurait peut-être l éclairer sur cet étrange phénomène, car la Bretagne est pays de mystère. Le Caz passait, dans le pays, pour un homme sage et de plus, il avait eu son brevet d études primaires avec mention, ce qui lui conférait un certain respect de la part de ses amis et voisins. Ils avaient recueilli Erwan, sa femme et lui, quand il était tout bébé. Sa mère, une jeunette de vingt ans, leur avait été envoyée par un cousin des-Côtes-du- Nord*.

(Elle était partie de chez ses parents car elle avait fauté et ne pouvait leur dire qu elle attendait un enfant car, à cette époque, les parents étaient tous intransigeants sur la bonne morale, et la honte s abattait sur toute famille dont la fille consommait en dehors du mariage. L éducation était très rigoureuse et il ne fallait pas faire de faux-pas. De plus, le garçon incriminé était le fils d un gros fermier et le scandale aurait éclaboussé tout ce beau monde. Alors, ce dernier, dans sa « grande noblesse », lui avait donné l adresse d un cousin qui résidait dans les Côtes-du-Nord. Celui-ci était en froid avec le père de l intéressé et ne risquait donc pas de les trahir. Elle était donc partie un matin de chez ses parents, la mort dans l âme, en songeant à tout ce qu elle laissait derrière elle. Elle séjourna chez les cousins le temps de la grossesse et accoucha discrètement grâce au médecin de famille. Mais ces derniers ne pouvaient pas la garder éternellement chez eux et décidèrent de l envoyer au vert chez leur cousin Le Caz, dans le Finistère. Ce dernier tenait une ferme et l accueillerait avec joie car ils vivaient seuls, sa femme et lui, et un peu de compagnie leur ferait grand plaisir. Les Le Caz, contactés, acceptèrent avec joie d accueillir cette jeune femme et son bébé.

Madame Le Caz était aux anges avec le petit Erwan, elle qui n avait pas eu d enfants car, hélas, la nature l avait privée du grand bonheur d être mère. Elle jouait avec lui comme s il eut été le sien. La jeune femme ne pouvant rester à la charge des fermiers, elle décida, au bout de quelques jours, de partir en ville à la recherche d un emploi. Elle partirait de la ferme dès qu elle aurait trouvé un travail et un logement pour elle et son bébé. Elle espérait trouver un emploi où elle pourrait garder son enfant près d elle. Elle n avait pas été très bavarde, avec ses hôtes, sur son histoire et attendait de mieux les connaître pour se confier à eux.

Madame Le Caz avait essayé de la dissuader de chercher si vite de l ouvrage, car elle et son petiot n étaient pas une grosse dépense pour eux et elle aurait pu encore attendre, le temps de prendre ses repères dans cet endroit nouveau pour elle. Mais la petite tenait à ne pas être un fardeau pour les fermiers et, un beau matin, elle partit pour la ville ; les Le Caz ne la revirent pas. Même les cousins des Côtes-du-Nord eux non plus ne savaient rien, et ils n avaient d ailleurs pas révélé au fermier d où venait la jeune femme, de peur d on ne sait quel scandale. Appeler les gendarmes, oui, mais le petit, il aurait été placé on ne sait où, et ça madame Le Caz ne le voulait pas, pour rien au monde. Non, il valait encore mieux attendre, et puis si la mère revenait, elle ne pourrait peut-être plus récupérer son petit. Il fallait gagner du temps ; si quelqu un posait des questions, on le présenterait comme le fils d une petite cousine partie à l étranger, qui leur avait laissé le petit en garde. Et si hélas sa mère ne revenait pas, on lui apprendrait le métier et tout serait malheureusement réglé pour lui, par la force des choses. Le temps s écoula sans que rien ne vienne troubler l ordre établi et, peu à peu, tous deux pensèrent que la mère ne reviendrait plus et avait abandonné son fils). (*1990 Côtes-du-Nord devient Côtes-d Armor)

Hé bien, pensa Erwan, c est la première fois que cette pierre me joue des tours. Et pourquoi maintenant, depuis le temps que je porte ce médaillon ? Autant de questions sans réponses pour le pauvre gars qui se résolut enfin à se coucher, d autant que le lendemain le travail l attendait de bonne heure, au chant du coq. Il fut long à trouver le sommeil, repensant sans cesse et sans cesse à cette pierre. Y-avait-il un rapport avec sa mère, lui faisait-elle un signe, était-ce un message de sa part ? Il pouvait tout imaginer. Il parvint quand même à s endormir, une larme perlant au bord des yeux ; tristesse d adulte ou chagrin d enfant ?

Ce mercredi matin, quand Paul se réveilla, tout était calme dans la...
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