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Korean Maknae

E-BookEPUBePub WasserzeichenE-Book
446 Seiten
Französisch
Books on Demanderschienen am21.03.20231. Auflage
Etta Desanti, la trentaine bien entamée et traductrice pour l'entreprise de son père à Paris, ne s'attendait pas à être envoyée jusqu'en Corée du Sud, à Busan, pour les besoins d'un partenariat. Elle s'attendait encore moins à l'accueil qui lui serait réservé, notamment par la gente masculine, et à adorer ce pays asiatique au charme aussi moderne que désuet. La jeune femme indépendante et terrifiée à l'idée de s'engager qu'elle est, se laissera-t-elle aller à trouver là-bas plus que des amitiés ?

Née dans le nord de la France, près de Valenciennes, et fière de ses origines, Lydie est revenue à ses premiers amours, dont l'écriture, après un changement de vie drastique. Deuxième roman de l'auteure, "Korean Maknae" est aussi sa première romance, et signe avec "Coleen" les débuts de sa nouvelle carrière.
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Verfügbare Formate
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E-BookEPUBePub WasserzeichenE-Book
EUR3,99

Produkt

KlappentextEtta Desanti, la trentaine bien entamée et traductrice pour l'entreprise de son père à Paris, ne s'attendait pas à être envoyée jusqu'en Corée du Sud, à Busan, pour les besoins d'un partenariat. Elle s'attendait encore moins à l'accueil qui lui serait réservé, notamment par la gente masculine, et à adorer ce pays asiatique au charme aussi moderne que désuet. La jeune femme indépendante et terrifiée à l'idée de s'engager qu'elle est, se laissera-t-elle aller à trouver là-bas plus que des amitiés ?

Née dans le nord de la France, près de Valenciennes, et fière de ses origines, Lydie est revenue à ses premiers amours, dont l'écriture, après un changement de vie drastique. Deuxième roman de l'auteure, "Korean Maknae" est aussi sa première romance, et signe avec "Coleen" les débuts de sa nouvelle carrière.
Details
Weitere ISBN/GTIN9782322508419
ProduktartE-Book
EinbandartE-Book
FormatEPUB
Format HinweisePub Wasserzeichen
Erscheinungsjahr2023
Erscheinungsdatum21.03.2023
Auflage1. Auflage
Seiten446 Seiten
SpracheFranzösisch
Artikel-Nr.11338207
Rubriken
Genre9200

Inhalt/Kritik

Leseprobe

2

- Bon ! Cette fois, ça suffit ! Vous êtes condamnés.

- Je vois que l air de là-bas ne te calme pas, tu t emportes toujours aussi facilement.

- Oh toi aussi, ça suffit.

À l autre bout du monde, face à la tablette qu il tenait à bout de bras pendant sa séance de cardio-training sur vélo, dans sa salle de sport personnelle⦠autrement dit sa salle de bain, Victor éclata de rire.

C était le milieu de la journée pour lui, mais pour elle, l heure était grave : elle se devait de porter un effort tout particulier à son apparence pour le dîner professionnel de ce soir et ses cheveux refusaient de coopérer.

Les crises de nerfs où elle parlait aux objets ou discutait avec elle-même, c était ça qui lui manquait le plus chez son ex-petite amie mais il se garderait bien de lui avouer un jour. Personne n avait son pareil à ses yeux pour enguirlander le four pour avoir brûlé son gratin, la voiture pour avoir calé ou la machine à café pour avoir versé le breuvage par dessus la tasse. Râler était une seconde nature pour la jeune femme et il ne pouvait s empêcher de la trouver affreusement craquante dans ces instants-là.

Aujourd hui, la dernière victime d Etta était sa chevelure. Oh, elle avait déjà subi une attaque ciblée à leur rupture, il le savait : la coupe avait été sévère et nette d une quarantaine de centimètres, et son amie paraissait de nouveau convaincue que tailler dans le vif du sujet était la seule solution à ses problèmes de coiffage. Adieu les longues mèches de sirène blondes aux reflets dorés au soleil. Ce n était qu une question de temps.

- Pourquoi te stresser autant ? Tu as l habitude des dîners d affaires.

- Je sais, mais tout le monde est plus soigné ici, vestimentairement parlant. Je veux faire bonne impression.

- Tu es très mignonne.

- Hey ! Je suis une femme indépendante et ambitieuse, y a rien de mignon chez moi, retire-ça tout de suite, lui répondit-elle en pointant l écran de son portable du doigt, menaçante.

Il rit de nouveau.

- Bien, tu es époustouflante.

- C est mieux mais c est encore très loin de la réalité, fanfaronna la femme avec un geste de menton significatif et arrogant.

L écho du rire de Victor résonna longtemps sur les murs carrelés de sa salle d eau, il arrêta même un long moment de pédaler et quand il se reconcentra sur son appel vidéo, il constata qu elle en avait profité pour tourner son écran contre le mur pour se changer.

Comme si elle avait encore des choses à cacher...

- Tu comptes transpirer encore longtemps ? continua-t-elle néanmoins la conversation.

- Environ une heure. Je n ai pas eu le courage de sortir le VVT. Il pleut depuis hier, c est trop de travail pour tout ranger.

Oui, parce que Victor adorait faire du vélo, depuis toujours, et à l époque de leur relation, il pouvait partir des heures en virée pour sa séance de sport hebdomadaire. Elle avait bien essayé de l accompagner quelques fois, quand ils se trouvaient chez lui pour quelques jours, mais ce n était pas une passion dans son cas et elle préférait largement une longue marche dans le parc proche de son propre domicile. Lui par contre, tenait à s aérer, en plus de ses promenades ça et là, comme il passait de longues périodes les fesses vissées sur sa chaise de bureau à écrire.

Par contre, depuis qu il habitait dans les champs comme elle aimait à lui dire pour le taquiner, le maniaque qu il était n aurait jamais rangé sa bécane dans le garage sans l avoir soigneusement débarrassée de toute la boue accumulée pendant son activité, aussi avait-il investi dans un vélo d appartement semi-allongé hors de prix pour son impressionnante salle de bain.

Son excuse ? Il devait se ménager et s entretenir comme il vieillissait à vu d oeil à devoir supporter Etta.

- Pauvre petite chose grisonnante.

- Hey ! Je croyais que tu aimais ça, les cheveux gris chez un homme, remarqua-t-il.

Sa main s était naturellement levée jusqu à sa tête où il s attela à recoiffer les quelques centimètres de cheveux bruns qui lui restait après un passage de tondeuse, une semaine auparavant.

- Ça dépend sur qui.

- Mauvaise tête. Pour la peine, t as plutôt intérêt à me ramener un souvenir.

- Déjà acheté⦠Je suis comment ? Pour de vrai.

Elle portait une combi-pantalon taille haute vert émeraude dont le haut ressemblait à un blaser cache-coeur avec un nÅud discret mais féminin.

- Belle. Professionnelle. Sûre de toi.

- Merci. Je te laisse, je vais être en retard. Bonne soir⦠bonne journée, se reprit-elle au dernier moment.

Fichu décalage horaire.

- Ne rentre pas trop tard, n accepte pas de sucettes des inconnus et ne les suis pas dans les coins sombres, déclara-t-il avec un air faussement sévère avant de secouer la main qui ne tenait pas la tablette et de la gratifier d un clin d oeil complice au moment où il éteignait l appel.

- On aura tout entendu, dit-elle tout haut avant de se saisir de sa pochette pour se mettre en route.

Beom-Seok devait déjà être en bas, prêt à l escorter pour la soirée : elle n avait jamais connu quelqu un d aussi ponctuel que lui.

Ce matin là, vers la fin de sa troisième semaine sur place, elle fut réveillée par l interphone. C était la première fois qu elle l entendait résonner depuis qu elle avait pris possession du logement et sa première pensée quand elle releva la tête de l oreiller fut que la sonnerie avait dû être entendue jusqu au salon de coiffure⦠Le salon.

Flûte !

Toute à sa possibilité de faire une grasse matinée un jeudi, elle avait complètement oublié qu elle devait voir son propriétaire pour la première fois ce jour-là : la coiffeuse rencontrée à son arrivée, Suzy avait-elle appris, l avait interceptée la veille à son retour du travail pour lui dire que le patron serait là le lendemain et voudrait probablement être payé.

Elle bondit du lit pour venir répondre et ses orteils évitèrent de peu le pied du bar snack, avec lequel ils avaient déjà fait connaissance, merci.

Sur le petit écran à la lumière bleutée, Etta vit se dessiner le visage d un homme qu elle reconnut sans peine comme Kim Dong-Chul, le père de Ki-Moon, tant la ressemblance était flagrante. Il avait les yeux plus petits, une face plus large et la chevelure, courte, moins garnie que celle de son fils mais plus jeune, il devait avoir été la copie conforme du jeune homme à quelques centimètres près.

Elle s empressa alors de vérifier son apparence dans le miroir de la salle de bain, à trois pas exactement de la porte d entrée comme le studio n était pas bien grand. Pas génial mais présentable quand même, heureusement qu elle ne portait jamais ses pyjamas ridicules en déplacement et qu elle s était attachée les cheveux avant de se coucher.

Elle pressa le bouton pour informer son visiteur qu elle allait arriver, dans un Coréen bredouillant qui parut très mauvais à ses propres oreilles et dont elle préféra ne pas imaginer ce que le proprio allait en penser, puis se précipita vers son lit pour le refermer et ouvrir la fenêtre pour aérer un peu.

Un rapide coup d oeil à son environnement la rassura : elle mangeait presque exclusivement à l extérieur et avait des journées chargées donc en dehors de son attirail féminin dans la salle d eau, l endroit restait globalement rangé et propre. Elle se saisit de la clé de la porte du rez-de-chaussée, et descendit ouvrir quatre à quatre.

M. Kim devait posséder un double et aurait pu se présenter à la porte du premier étage directement : il avait fait preuve de cette politesse et de ce respect commun à bien des Coréens et dont elle était témoin tous les jours au bureau, alors autant ne pas le faire patienter plus encore.

- Annyeonghaseyo.

- Bonjour Madame Desanti. Je...
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