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Les tribulations d'un inconscient incompris

E-BookEPUBePub WasserzeichenE-Book
276 Seiten
Französisch
Books on Demanderschienen am05.04.20231. Auflage
Caïus, entre deux tribulations de son inconscient, part à la recherche d'une question, de la question qui lui permettrait de définir ce qui peut être notre finalité dans cette existence. C'est une quête de sens qui vient s'inscrire dans un contexte particulier de ce que pourrait être une finalité commune, quelque chose qui vienne expliquer ou donner du sens à notre présence dans cette vie. Cette quête nous entraine alors plus en profondeur, vers un questionnement touchant directement à la réalité et à la nature de la réalité qui sous-tend nos existences, et comment cette nature influence nos propres perceptions de nos réalités individuelles. Au fil des pages, nous revisitons l'argument de la simulation de notre réalité sous un nouvel angle, à la fois naturel et spirituel, permettant d'envisager cette notion de réalité au-delà de sa simple subjectivité individuelle.

Sébastien Cazaudehore est anthropobiologue de formation (PhD). Il a longtemps travaillé pour mettre de nouvelles cordes à son arc de psychothérapeute (PNL, Hypnose, transgénérationnel, décodage biologique,...), allant jusqu'à suivre les enseignements de chamanes amazoniens et à travailler durant plusieurs années dans le centre DEVAS qu'il a créé avec son épouse en Equateur. Après 12 années, il est revenu en France pour se consacrer pleinement à son activité de thérapeute et à l'écriture. Outre les romans, il a écrit et publié de nombreux ouvrages dans le domaine du développement personnel et du chamanisme, ainsi que des essais de psychologie/sociologie.
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Verfügbare Formate
BuchKartoniert, Paperback
EUR14,20
E-BookEPUBePub WasserzeichenE-Book
EUR4,99

Produkt

KlappentextCaïus, entre deux tribulations de son inconscient, part à la recherche d'une question, de la question qui lui permettrait de définir ce qui peut être notre finalité dans cette existence. C'est une quête de sens qui vient s'inscrire dans un contexte particulier de ce que pourrait être une finalité commune, quelque chose qui vienne expliquer ou donner du sens à notre présence dans cette vie. Cette quête nous entraine alors plus en profondeur, vers un questionnement touchant directement à la réalité et à la nature de la réalité qui sous-tend nos existences, et comment cette nature influence nos propres perceptions de nos réalités individuelles. Au fil des pages, nous revisitons l'argument de la simulation de notre réalité sous un nouvel angle, à la fois naturel et spirituel, permettant d'envisager cette notion de réalité au-delà de sa simple subjectivité individuelle.

Sébastien Cazaudehore est anthropobiologue de formation (PhD). Il a longtemps travaillé pour mettre de nouvelles cordes à son arc de psychothérapeute (PNL, Hypnose, transgénérationnel, décodage biologique,...), allant jusqu'à suivre les enseignements de chamanes amazoniens et à travailler durant plusieurs années dans le centre DEVAS qu'il a créé avec son épouse en Equateur. Après 12 années, il est revenu en France pour se consacrer pleinement à son activité de thérapeute et à l'écriture. Outre les romans, il a écrit et publié de nombreux ouvrages dans le domaine du développement personnel et du chamanisme, ainsi que des essais de psychologie/sociologie.
Details
Weitere ISBN/GTIN9782322527489
ProduktartE-Book
EinbandartE-Book
FormatEPUB
Format HinweisePub Wasserzeichen
Erscheinungsjahr2023
Erscheinungsdatum05.04.2023
Auflage1. Auflage
Seiten276 Seiten
SpracheFranzösisch
Artikel-Nr.11419893
Rubriken
Genre9200

Inhalt/Kritik

Leseprobe

II. Mais c'est quoi ces acteurs ?

Dans ce décor que nous allons commencer à planter, nous ne sommes pas seul. Nous sommes environ huit milliards sur la planète aujourd'hui, de toute cette foule, nous devons connaitre quelques centaines d'individus. Au cours d'une existence, on va en croiser quelques centaines de milliers, sans compter les quelques millions que l'on ne voit même pas, et comme n'importe quel autre être humain, nous avons en moyenne la capacité de reconnaitre jusqu'à 5.000 personnes.

Donc dans tous ces acteurs qui partagent cette immense scène, il y en a une poignée que l'on connait et avec qui on peut interagir régulièrement et plus ou moins facilement, une écrasante majorité que l'on ne verra même jamais, et une bonne proportion qui gravite dans les différents endroits que l'on traverse. Chacune de ces personnes, qu'on la connaisse ou que l'on ne puisse même pas soupçonner son existence, est affectée par ce même besoin de s'extirper de la survie pour tenter d'avancer vers sa propre finalité et donner un sens à cette existence. De ce point de vue, nous sommes tous liés les uns aux autres, mus par une quête commune. Beaucoup ne parviendront jamais à se défaire des carcans de leur propre survie, certains s'évertueront à empêcher les autres d'avancer sans même réaliser que cela les rend eux-mêmes prisonniers de leurs propres peurs et que c'est justement ce qui les plonge dans la survie ; et quelques-uns vont réussir à faire un bout de chemin dans le bon sens.

Mais c'est justement là que réside toute la difficulté : comment savoir si la direction que l'on a prise est bien la bonne, celle qui nous fait avancer vers nous-même, notre réalisation et ce qui donne un sens à notre existence ? On pourrait arguer que toutes les directions et que tous les choix sont bons, mais on est bien obligé de constater que cela ne se passe pas si bien que cela pour beaucoup. Serait-ce alors du fait que la bonne direction soit n'importe quel chemin selon ce que l'on fait avec ce qu'on y trouve et ce que l'on rencontre ? Dans tous les cas, il semblerait que la chose la plus importante est d'avancer, un pas à la fois, de se relever lorsque l'on trébuche, de réajuster cette direction à chacun de ces pas et de ces chutes. Mais cela donne malgré tout un peu l'impression que l'on avance dans le noir complet, aveugles et à tâtons, et cela peut certainement sembler très décourageant pour beaucoup. Comment réussir à percevoir cette finalité, ce but de notre existence, comme une lueur, même lointaine, d'un phare qui pourra nous indiquer que l'on avance dans la bonne direction, que tout ce que l'on fait n'est pas perdu dans une énergie qui ne va que nourrir la survie ?

En tout cas, pour commencer, la finalité de ces pages est justement d'essayer de savoir s'il y a un moyen de déterminer la nature des finalités de nos existences respectives. Et la première chose que l'on va constater, c'est qu'une personne ne peut pas se définir en tant qu'individu sans que l'on ne tienne compte de son contexte élargi. Nous ne parlons pas simplement de son contexte environnemental ou culturel, mais aussi de son histoire, celle dans laquelle elle s'inscrit. La détermination de la finalité de l'existence d'un individu doit non seulement se faire dans un cadre biographique étendu, mais aussi transgénérationnel, car son histoire ne débute pas simplement au moment de sa naissance, cette venue au monde s'inscrit elle-même dans un contexte qui n'est jamais neutre. C'est-à-dire que l'on vient au monde dans un contexte qui va nécessairement avoir un impact déterminant sur la structuration de notre individualité, et logiquement sur la manière dont notre finalité existentielle va se définir. Ce contexte va contenir les informations de nos ancêtres, notre historique familiale, les expériences marquantes vécues par chacun de nos prédécesseurs, mais aussi tout ce que notre environnement va apporter, même les influences de comportements de personnes qui n'auront pourtant aucun autre rôle à jouer dans notre vie.

Notre histoire est le cadre visible de notre individualité, celui dans lequel elle vient s'inscrire pour y écrire ses propres chapitres, en action ou en réaction aux éléments qui s'y trouvent, dévoilant autant de petites finalités intermédiaires jalonnant le chemin qui est parcouru au long d'une existence. Ce sont ces expériences qui nous orientent vers notre finalité existentielle, comme autant d'apprentissages permettant de garder cette évolution en mouvement, que cela soit en s'éloignant ou en se rapprochant de ce cadre. Puis il y a l'environnement, ce décor dans lequel on évolue et avec lequel on interagit. C'est sur les planches de ce théâtre que nous jouons toutes ces scènes, que nous vivons ces expériences et que nous intégrons les nouvelles informations que l'on recherchait ou que l'on a découvert et qui seront le moteur de notre évolution personnelle, individuelle. Mais quelle est la nature de ce décor et en quoi joue-t-il un rôle dans cette grande finalité. Est-ce que le décor est la réalité ou seulement notre réalité, et comment peut-on définir la réalité de ce décor, sa nature profonde ?
Ma réalité, ta réalité, sa réalité,...
Il existe une vieille légende perse sur un insecte qui a passé toute sa vie dans le plus beau tapis persan du monde. Tout ce que l'insecte a vu dans sa vie, ce sont ses problèmes. Ils se dressaient tout autour de lui. Il ne pouvait rien voir au-dessus, et il devait se frayer un chemin à travers ces touffes de laine dans le tapis pour trouver les miettes que les gens avaient renversées sur le tapis. Et la tragédie de l'histoire de l'insecte dans le tapis est la suivante : il a vécu et est mort dans le plus beau tapis du monde, mais il n 'a jamais su qu'il avait passé sa vie à l'intérieur de quelque chose qui avait un motif. Même si lui, cet insecte, avait pu une seule fois s'élever au-dessus du tapis pour le voir en entier, il aurait découvert que les choses mêmes qu'il appelait ses problèmes faisaient partie du motif.

Monologue du Dr. John Furbay (Four Dreams of Man)

La rechercher d'une finalité passe par l'expérience, par les interactions avec le monde et les autres. C'est en accumulant ces expériences que l'on construit peu à peu notre réalité, notre représentation de ce monde et notre représentation interne. Ce n'est que lorsque l'on arrive à appréhender cette réalité que l'on peut aborder la question de la définition d'une finalité. Mais à l'inverse, la manière dont nous aborderons cette question dépendra directement de la manière dont nous construisons notre propre réalité. Tous les éléments que nous avons précédemment mentionnés et qui viennent constituer notre individualité, vont conditionner et influencer cette réalité, car non, il n'existe pas de réalité universelle ou commune à tous. Notre réalité est basée sur nos perceptions, ce que nous percevons est directement influencé par notre représentation interne, elle-même se construisant en fonction de ce que nous pensons et de nos croyances. Mais bien évidemment, ce que nous pensons va dépendre et se construire directement en fonction de ce que nous percevons dans notre environnement, et de ces croyances vont découler nos certitudes, ce que nous savons (ou que nous avons décidé que nous savions) comme étant vrai. Ce sont ces certitudes qui seront les constituants de notre réalité, c'est tout ce qui est vrai pour nous.

Certes notre perception du monde qui nous entoure est directement conditionnée par nos sens physiques, c'est grâce à ces différents organes biologiques que nous sentons, goutons, touchons, entendons et voyons ce monde. De ces organes vont venir les influx nerveux qui vont renseigner notre cerveau à chaque instant sur ce qui se trouve dans notre environnement, sur cette réalité. Donc oui, il s'agit bien d'une perception physique, et on pourrait tout à fait faire abstraction des différences anatomiques qui peuvent exister d'une personne à l'autre et qui pourraient influencer la manière dont ces perceptions se font : nous ne voyons pas tous les choses du même rouge ou de même vert, on pourra les entendre de manière plus ou moins aigue, les sentir de manière plus ou moins râpeuses,... Ce n'est pas ce qui nous pousse à dire qu'il n'existe pas de réalité universelle, ces différences ne sont certainement pas assez significatives. En revanche, ce qui nous permet d'affirmer que la réalité est purement individuelle, c'est qu'au-delà de ces différences anatomiques, il est important de comprendre que ce ne sont pas les yeux qui...
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