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Renaître en Montagne

Roman
BuchKartoniert, Paperback
202 Seiten
Französisch
Edition Lavalléeerschienen am01.07.2023Auflagenzahl: 35 Exemplare
Kurz: Ein seelisch Sterbender wird in den Bergen durch die Bekanntschaft bzw. Gespräche mit einem außergewöhnlichen Pilger, seiner Freundin und durch die Natur wiedergeboren.Covertext auf Deutsch: Der aus Nancy kommende Etienne trifft mit seiner Freundin in einem Waldhaus der Vogesen ein. Es ist Hochsommer und der Aufenthalt verspricht schön zu werden. Aber in Wirklichkeit ist dieser junge Mann ein seelisch Sterbender: eine Serie von Missverständnissen treibt ihn, sich zu fragen, ob der Tag seiner Geburt nicht ein Fehler war und ob er all dem nicht Abhilfe schaffen könnte durch einen Akt, den man nur einmal in seinem Leben begeht. Seine Lebensmüdigkeit datiert nicht erst seit gestern, und in der Tat, er sieht sich nicht als jemand, der immer Kompromisse eingeht. So plant er die Dauer der Ferien auch dafür ein, über seinen Tod nachzudenken, während seine Freundin davon nichts mitbekommt.Ein paar Tage nach der Ankunft, taucht plötzlich Jacques auf, ein seltsamer Pilger auf dem Weg zum Berg Sainte-Odile. Seine Persönlichkeit und seine Lebensauffassung sind das pure Gegenteil jener von Etienne.Welcher Funken, welcher Auslöser wären nötig, um das träge und erstarrte Wesen von Etienne aus seinem psychischen Gefängnis zu befreien?mehr

Produkt

KlappentextKurz: Ein seelisch Sterbender wird in den Bergen durch die Bekanntschaft bzw. Gespräche mit einem außergewöhnlichen Pilger, seiner Freundin und durch die Natur wiedergeboren.Covertext auf Deutsch: Der aus Nancy kommende Etienne trifft mit seiner Freundin in einem Waldhaus der Vogesen ein. Es ist Hochsommer und der Aufenthalt verspricht schön zu werden. Aber in Wirklichkeit ist dieser junge Mann ein seelisch Sterbender: eine Serie von Missverständnissen treibt ihn, sich zu fragen, ob der Tag seiner Geburt nicht ein Fehler war und ob er all dem nicht Abhilfe schaffen könnte durch einen Akt, den man nur einmal in seinem Leben begeht. Seine Lebensmüdigkeit datiert nicht erst seit gestern, und in der Tat, er sieht sich nicht als jemand, der immer Kompromisse eingeht. So plant er die Dauer der Ferien auch dafür ein, über seinen Tod nachzudenken, während seine Freundin davon nichts mitbekommt.Ein paar Tage nach der Ankunft, taucht plötzlich Jacques auf, ein seltsamer Pilger auf dem Weg zum Berg Sainte-Odile. Seine Persönlichkeit und seine Lebensauffassung sind das pure Gegenteil jener von Etienne.Welcher Funken, welcher Auslöser wären nötig, um das träge und erstarrte Wesen von Etienne aus seinem psychischen Gefängnis zu befreien?
Details
ISBN/GTIN978-3-939739-06-7
ProduktartBuch
EinbandartKartoniert, Paperback
FormatUngenäht / geklebt
ErscheinungsortBerlin
ErscheinungslandDeutschland
Erscheinungsjahr2023
Erscheinungsdatum01.07.2023
AuflageAuflagenzahl: 35 Exemplare
Seiten202 Seiten
SpracheFranzösisch
Gewicht180 g
Illustrationen5 Zeichnungen - Illustrationen (von: Name unbekannt) 1 Foto - Le Valtin au printemps (von: Yves Noto Campanella)
Artikel-Nr.52036835
Rubriken

Inhalt/Kritik

Leseprobe
extrait du 1. chaptre:Méfiez-vous des apparences !Le Valtin, dans les années 1980Le monde bouge sans cesse, il grouille comme une fourmilière. Si l on prend le temps de s aérer dans un espace vert, on le remarque bien au ronflement qui s élève de la ville. Par contre, il est possible d avoir une sensation tout à fait différente lorsqu on se trouve au coeur du pays, au milieu des champs. Là, quand le soleil se couche, tout est apaisé, plus un bruit de machine agricole, plus un cri d enfant car tous sont rentrés à la maison. La nuit pourtant, à la pâleur lunaire, la terre continue de respirer comme si de rien n était, les arbres sont toujours dressés vers le ciel et la brise fait naître un léger bruissement de leurs feuilles. Tout à l heure quand le soleil était rouge, il y avait encore le lointain roucoulement des tourterelles des bois... Rien ne s arrête en réalité, tous ces êtres restent là, et leur présence ressemble à ce bruissement des arbres. Une gigantesque respiration émane de toute chose.Un homme passa par là. De taille moyenne, il marchait à pas réguliers en direction du nord, et son ombre lunaire le précédait. À la main, un bâtonnet ; en bandoulière, un sac de toile. Comme la nuit était calme, on entendait le murmure de la rivière un peu plus loin et, de temps à autre, provenant de la forêt sombre, des hululements de hibou. Il arriva à la hauteur d un pommier duquel il cueillit une pomme. Alors que je l observais, perché sur la plus forte branche, il leva les yeux vers moi, sans surprise, et dit :- Vous croyiez peut-être que je ne vous avais pas vu, pourtant je vous connais, vous savez ! Je me présente : je m appelle Jacques et je vais vers le nord.Puisque je ne répondais pas, il posa son sac et son bâton, et croqua un morceau de pomme en me regardant. Il était vêtu d un pantalon de velours et d un pull-over, n avait pas les cheveux très longs et son visage aux traits réguliers ne semblait pas rechercher l excentricité.- Fameuse cette pomme ! ajouta-t-il avec satisfaction. Mais dites-moi, qu est-ce que vous faites là-haut ?Je devais avoir vingt-quatre ans, c est pourquoi je descendis de l arbre avec agilité. Arrivé à terre, je secouai la poussière et les débris de bois de mes vêtements, et je lui serrai la main.- Je m appelle Etienne.Je ne sais ce qui habitait cet homme, mais sa poignée de main était chaude, franche et directe. Il portait une barbe de quelques jours et son regard était plein de vivacité.- J écoutais respirer, repris-je, mais puisque vous me connaissez, vous auriez dû le deviner ! Il sourit. Il était un peu moins grand que moi, plus trapu. Sa mine, son port, donnaient l impression d un homme heureux. Il se tourna vers les bois qui couvraient les versants environnants â; ses yeux brillaient et il dit :- Voilà une bien belle vallée ! Je serais curieux de la voir en plein jour.A mon tour, je regardai de part et d autre, sans mot dire. Sous la lune, les arbres prenaient une couleur légèrement violacée. Comme il n y avait pratiquement pas de vent, on aurait dit une foule de gens, debout là comme pour un grand rassemblement, mais depuis longtemps figés, immobiles. Je me retournai vers cet étranger :- C est étonnant que vous marchiez la nuit !- Pas plus que de vous rencontrer sur une branche de pommier !- C est vrai. Mais bien que ces circonstances puissent paraître bizarres, je dois vous dire que je ne crois pas au destin.- Que chacun croie en ce qui lui semble juste. Je ne crois pas au destin non plus.Je baissai la tête pour réfléchir, puis repris la parole :- C est loin où vous allez ?- Oui, assez. J ai encore pour plusieurs jours de marche.- Prendriez-vous quelque chose à boire avant de continuer ? J habite tout près d ici...Je jetai sur lui un regard anxieux, me demandant s il allait accepter ; il me semblait avoir besoin de lui. Je pense qu il le sentit, bien qu une sorte d hésitation précédât encore sa réponse. Il fit enfin un signe de tête approbatif, et j en fus soulagé. Je ne pouvais m expliquer cette sensation, mais il suffit parfois de quelques heures passées face à soi-même pour qu un rien venant d un autre vous fasse l effet d une faveur.- C est de ce côté, dis-je en levant le bras.- Allons-y !Il reprit son sac et son bâton, et me suivit en terminant sa pomme. Nous traversâmes d abord la rivière en passant sur des rochers bien qu il y eût un petit pont cent mètres plus bas, puis nous empruntâmes un sentier montant pendant une dizaine de minutes. Enfin, une clairière s ouvrit devant nous, au milieu de laquelle se trouvait une petite maison en bois. À côté de l escalier, deux bicyclettes appuyées contre la façade et une carriole.- C est là ? demanda-t-il surpris.- Oui.Nous étions essoufflés, aussi proposai-je de nous asseoir un instant devant la maisonnette. Je ne savais pas quoi dire et je n avais pas envie de parler de banalités. En aurait-il été ennuyé ? Le silence était un peu pesant, on entendait juste nos respirations.- C est une jolie maison, dit Jacques.Il s agissait d un abri forestier, de ceux qu utilisent les bûcherons ou les chasseurs, avec juste une ou deux fenêtres.- D ordinaire, je vis en ville. Mon amie et moi y sommes venus pour nous reposer. Nous l avons eue pour un mois, ce qui ne nous coûte pas très cher et nous permet de changer d air. Nous sommes ici depuis trois jours seulement.- Qu est-ce que vous faites en ville ?Il me semblait que si je répondais à cette question, tout ce qu il y avait d intéressant dans cette rencontre allait disparaître d un seul coup. J étais même surpris de l entendre dans la bouche de Jacques, bien que je ne le connusse que depuis à peine un quart d heure. Je décidai donc de ne pas bouger la tête, comme si je n avais rien entendu. J aurais pu moi-même lui demander quelle était sa profession, mais je me résolus à ne pas m engager dans cette voie.- Voudriez-vous une tisane ?- Oui, avec plaisir.- Et si vous n y voyez pas d inconvénient, nous la prendrons dehors, pour ne pas réveiller Méelle.Il acquiesça et je le quittai pour quelques minutes.Dans la cabane il faisait sombre, et j essayai de faire le moins de bruit possible. Heureusement, la lumière lunaire était suffisante pour ne pas trébucher sur un quelconque objet. Debout devant le réchaud à gaz en attendant que l eau fût chaude, je laissai mes yeux se fixer sur le foyer, mon cerveau s engourdir au murmure du brûleur. Quelle distance me séparait de Méelle, de Jacques ? Etait-ce celle de cet engourdissement ? Elle dormait dans la pièce à côté, lui attendait devant la maison, et moi je me tenais debout en attendant que l eau fût prête. Les objets sont parfois si pesants par leur effroyable inertie qu on les croirait capables de nous anéantir, nous dont l existence est si insaisissable, si infime. Quand nous serons morts, eux seront toujours là, immobiles, bruts, alors qu il ne resterait de nous qu un semblant de photo. Notre souvenir chez les vivants n aurait même pas l épaisseur de cette photo. Où sommes-nous donc ? Dans le son de notre voix, dans des mots prononcés au milieu de la nuit ?mehr